Continuons d’avancer dans la mise à plat du noeud borroméen. Je vous rappelle que nous avons commencé par fabriquer ce noeud dans l’espace avant de l’aplatir. Cette mise à plat, qui n’est rien d’autre qu’une écriture, semble incontournable si on essaye de saisir quelque chose de ce noeud, d’en trouver un usage ou plus précisément une pratique. Il n’est pas difficile de voir que ce
« nobo » plongé dans l’espace nous pose un problème de lecture. Cliniquement parlant cela peut se présenter, se présente le plus souvent, de façon embrouillé. Force est de constater qu’il y a toujours un peu de confusion dans notre vie mentale à regarder de près ces trois registres : réel, symbolique et imaginaire, à les supposer toriques ; ils sont affaire de bord, notamment quand il s’agit des points de croisements, des points qui se touchent (dessus-dessous), points de frottement… tout cela peut s’avérer bien glissant.. En plus de ça, nous pouvons dire que le noyau paranoïaque du sujet est toujours prêt à monter en surface : parfois il suffit d’un mot juste, d’un regard de travers ou d’un peu d’agressivité…